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3 magnifiques chansons pour se rappeler d’un être cher

Pour vous aider dans votre deuil, nous avons proposons dans cet article une citation et trois différentes chansons pour se rappeler d’un être cher.

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants. » Jean d’Ormesson

Cette citation est souvent apposée en préambule. Partager des photos, des souvenirs, des anecdotes sur ceux qui nous ont quitté. Parler d’eux. Penser à eux… C’est un peu aussi les garder à nos côtés.

Plusieurs artistes savent magnifiquement exprimer cette émotion de manque, d’omniprésente pensée pour ceux qui nous ont quitté, mêlée à la nostalgie des moments passés avec eux. Je vous propose d’en découvrir (ou redécouvrir) trois. Trois artistes français, trois styles complètement différents. Leur point commun : réussir à s’exprimer sur le difficile sujet de « la présence des absents, dans la mémoire des vivants« .

Nos absents, Grand Corps Malade

 

« C’est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte,
qu’elle crée en nous une présence qui nous rend faible, nous supporte.
C’est ceux qu’on a aimé qui créaient un vide presque tangible,
car l’amour qu’on leur donnait est orphelin, il cherche une cible.
Pour certains on le savait, on s’était préparé au pire,
mais d’autres ont disparu d’un seul coup, sans prévenir.
On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord,
car la mort a ses raisons que notre raison ignore.
Alors on s’est regroupé d’un réconfort utopiste.
A plusieurs on est plus fort mais on n’est pas moins triste.
C’est seul qu’on fait son deuil, car on est seul quand on ressent.
On apprivoise la douleur et la présence de nos absents.
Nos absents sont toujours là, à l’esprit et dans nos souvenirs.
Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires.
Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés,
ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n’était.
On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou,
en se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous.
Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure,
dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur.
Nous on a des projets, on dessine nos lendemains.
On décide du chemin, on regarde l’avenir entre nos mains.
Et au cœur de l’action, dans nos victoires ou nos enfers,
on imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire.
Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant.
J’me suis bien renseigné, on en sortira pas vivant.
Faut apprendre à l’accepter pour essayer de vieillir heureux,
mais chaque année nos absents sont un peu plus nombreux.
Chaque nouvelle disparition transforme nos cœurs en dentelle,
mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastelles.
Ce temps qui pour une fois est un véritable allié.
Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers.
Moi les morts, les disparus, je n’en parle pas beaucoup.
Alors j’écris sur eux, je titille les sujets tabous.
Ce grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à tous.
Qui fait qu’on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses.
C’est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte,
qu’elle crée en nous une présence qui nous rend faible, nous supporte.
C’est ceux qu’on a aimés qui créait un vide presque infini,
qu’inspirent des textes premier degré. Faut dire que la mort manque d’ironie. »

Le Portrait, Calogero


« Il mélange au fond de sa tasse Du miel
Il regarde par le vasistas Le ciel
A chaque fois que passe un avion
Il se dit que c’est peut-être elle
Qui passe au-dessus de sa maison
On lui a dit qu’elle était au ciel
Il rêve couché sur un parquetDans les bras de sa mère
Dessinée à la craieTous les soirs en secret
Ce dessin il le faitTrait pour trait
À partir d’un portrait
Il rêve couché sur un parquetDans les bras de sa mère
Dessinée à la craieTous les soirs en secret
Ce dessin il le faitTrait pour trait
À partir d’un portrait
Perdu au fond de sa classeIl s’emmêle
Il se débat avec le coriacePluriel
Puis il explique à sa maîtressePourquoi « parent » ne prend pas d’ »s »
Des câlins il en voudrait tellementNe serait-ce qu’un par an
Il rêve couché sur un parquetDans les bras de sa mère
Dessinée à la craieTous les soirs en secret
Ce dessin il le faitTrait pour trait
À partir d’un portrait
Il rêve couché sur un parquetDans les bras de sa mère
Dessinée à la craieTous les soirs en secret
Ce dessin il le faitTrait pour trait
À partir d’un portrait
Il rêve couché sur un parquetDans les bras de sa mère
Dessinée à la craieTous les soirs en secret
Ce dessin il le faitTrait pour trait
À partir d’un portrait
Trait pour traitÀ partir d’un portrait »

Man Down, No Money Kids

Do you remember my name
Do you remember my face
Do you remember the time
And my broken name
I’ll try to save it
Ain’t got to save my soul
I lost you homie
Burned the rest of my bones
Cause you only know
The man is down
Deep down in my heart
I feel the freeze of the death
I know he’s dead
I know he’s dead
For the last time I cry
The death of my star
I know he’ll drive me all along
And I can’t go on
I can’t go on
Do you remember my name
Do you remember my face
Do you remember the time
And my broken name
I’ll try to save it
Ain’t got to save my soul
I lost you homie
Burn the rest of my bones
Cause you only know
The man is down
Deep down in my heart
I feel the freeze of the death
I know he’s dead
I know he’s dead
For the last time I cry
The death of my star
I know he’ll drive me all along
Do you remember my name
Do you remember my face
Do you remember the time
And my broken name
I tried to save it and got to save my soul
I lost you homie burn the rest of my bones
Cause you only know

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